* Uhuru Peak - 5895 m
Tanzanie - Kilimandjaro
* Gillman's Point - 5685 m
Tanzanie - Kilimandjaro
* Pointe Lenana - 4985 m
Kenya - Mont Lenya
* Toubkal - 4167 m
Maroc - Atlas
* Dômes de Miage - 3670 m
France - Alpes - Massif du Mont Blanc
* Pic de la Grave - 3667 m
France - Alpes - Massif des Ecrins
* Aiguille de la Bérangère - 3425 m
France - Alpes - Massif du Mont Blanc
* Vignemale - 3298 m
France - Pyrénées
* Pic du Midi d'Ossau - 2884 m
France - Pyrénées
* Taillefer - 2857 m
France - Alpes - Massif du Taillefer
* Piolit - 2464 m
France - Alpes - Massif du Champsaur
* Mont Mirantin - 2460 m
France - Alpes - Massif du Beaufortin
* Grand Veymont - 2341 m
France - Alpes - Massif du Vercors
* Aiguillette du Brévent - 2305 m
France - Alpes - Massif du Mont Blanc
* Aiguillettes des Houches - 2285 m
France - Alpes - Massif du Mont Blanc
* Aiguillette des Posettes - 2201 m
France - Alpes - Massif du Mont Blanc
Nos Randonnées et Nos Sommets
Grand Veymont - 2341 m
Dimanche 7 juin 2015Le Grand Veymont, situé sur la commune de Gresse-en-Vercors, est le point culminant (2 341 mètres) du massif du Vercors.
Il s'élève entre le Pas de la Ville (1 927 mètres) au nord, et le Pas des Chattons au sud. À proximité, il est précédé respectivement (du nord au sud) par le Rocher de Séguret (2 051 mètres), Roche Rousse (2 105 mètres) et le Sommet de Pierre-Blanche (2 106 mètres).
Le Grand Veymont se situe dans le parc naturel régional du Vercors ainsi que dans la réserve naturelle des Hauts plateaux du Vercors. La faune se compose entre autres de marmottes, bouquetins et chocards.
Les Dômes de Miage (3670 m) - Aiguille de la Bérangère (3425 m)
Samedi 30 juillet 2011
Départ à 10 heures du parking de Notre Dame de la Gorge avec sa magnifique église et sa cure.
La randonnée commence par l'ancienne voie romaine.
Passage sur le pont romain.
A Nant Borrant, arrivée à un carrefour de trois chemins. Tout droit le chemin du GR5 menant au col de la croix du Bonhomme, à droite le chemin menant au col du Joly et enfin à gauche celui que nous prenons qui mène au refuge de Tré la Tête.
Passage à côté de la Cascade de la Combe Noire
A 11 heures 45 nous arrivons au refuge de Tré la Tête surplombant les Contamines Monjoie à 1970m.
Après une petite pause casse-croûte, nous attaquons la montée au refuge des Conscrits. Le chemin est tout d'abord très sympathique et facile,
La première partie du glacier est recouverte d'une épaisse couche de cailloux et de pierres,
Départ à 10 heures du parking de Notre Dame de la Gorge avec sa magnifique église et sa cure.
La randonnée commence par l'ancienne voie romaine.
Passage sur le pont romain.
A Nant Borrant, arrivée à un carrefour de trois chemins. Tout droit le chemin du GR5 menant au col de la croix du Bonhomme, à droite le chemin menant au col du Joly et enfin à gauche celui que nous prenons qui mène au refuge de Tré la Tête.
Passage à côté de la Cascade de la Combe Noire
La voie Romaine laisse place maintenant à un chemin assez pénible parsemé de marches et de racines.
En se retournant nous pouvons apercevoir dans le fond le col de la Croix du Bonhomme.
En se retournant nous pouvons apercevoir dans le fond le col de la Croix du Bonhomme.
Vue sur la centrale E.D.F. située au pied de la Roche Polie en contrebas du glacier de Tré la Tête.
A 11 heures 45 nous arrivons au refuge de Tré la Tête surplombant les Contamines Monjoie à 1970m.
Après une petite pause casse-croûte, nous attaquons la montée au refuge des Conscrits. Le chemin est tout d'abord très sympathique et facile,
puis pour atteindre le pied du glacier, il devient très escarpé.
avec de nombreux passages avec des chaînes et des barres qui facilitent la progression
Pour atteindre le pied du glacier il faut redescendre d'une centaine de mètres.
La première partie du glacier est recouverte d'une épaisse couche de cailloux et de pierres,
instable en raison des mouvements du glacier (fonte).
La marche en devient délicate avec en prime la difficulté à trouver son chemin. Celui-ci n'étant pratiquement pas marqué, sauf par quelques cairns qui parfois disparaissent en fonction des humeurs du glacier.
Au loin nous apercevons la partie principale du glacier.
A 13 heures 45 nous sommes au pied : Philippe n'aime pas ce gros caillou en équilibre sur une pointe de glace qui domine la langue glaciaire.
Pour rejoindre le refuge, deux solutions : monter sur glacier en évitant les nombreuses crevasses et les chutes de pierres ou bien passer par la gauche en empruntant la succession d'échelles accrochées à la paroi.
Nous prenons la deuxième solution que la plupart utilise, avec une certaine appréhension (pour Philippe). Nous décidons alors de nous encorder et d'utiliser nos " vaches " tout au long de la montée par les échelles que nous commençons à 14 heures.
Plus de 100 mètres de dénivelé à la verticale. Très impressionnant ...
Vingt minutes plus tard, nous sommes en haut des échelles, et pouvons contempler le glacier.
La marche en devient délicate avec en prime la difficulté à trouver son chemin. Celui-ci n'étant pratiquement pas marqué, sauf par quelques cairns qui parfois disparaissent en fonction des humeurs du glacier.
Au loin nous apercevons la partie principale du glacier.
A 13 heures 45 nous sommes au pied : Philippe n'aime pas ce gros caillou en équilibre sur une pointe de glace qui domine la langue glaciaire.
Pour rejoindre le refuge, deux solutions : monter sur glacier en évitant les nombreuses crevasses et les chutes de pierres ou bien passer par la gauche en empruntant la succession d'échelles accrochées à la paroi.
Nous prenons la deuxième solution que la plupart utilise, avec une certaine appréhension (pour Philippe). Nous décidons alors de nous encorder et d'utiliser nos " vaches " tout au long de la montée par les échelles que nous commençons à 14 heures.
Plus de 100 mètres de dénivelé à la verticale. Très impressionnant ...
Vingt minutes plus tard, nous sommes en haut des échelles, et pouvons contempler le glacier.
Après cette partie délicate, nous retrouvons un chemin tout aussi sinueux, difficile et peu indiqué. Il est 15 heures quand nous pouvons enfin apercevoir le refuge des Conscrits. Sur la crête à gauche du refuge, plusieurs chamois semblent nous guetter.
Il nous faut encore vingt minutes pour atteindre le refuge et ... les chamois qui semblent être chez eux. Presque apprivoisés.
Après 5 heures de marche et plus de 1550 mètres de dénivelés positif, nous pouvons enfin récupérer dans ce magnifique refuge au confort 5 étoiles avant le dîner. Le repas est servi à 19 heures à plus de soixante personnes affamées. Un repas copieux et fort bon en compagnie (à notre table) de trois Allemands, de trois Savoyards, de deux hautes Savoyardes et d'un Grenoblois. A 21 heures nous sommes au lit, pour une nuit peu reposante ... une nuit de refuge.
A 5 heures nous arrivons sur le glacier. Il faut mettre les crampons et s'encorder. Le jour commence à se lever.
Nous pouvons commencer notre progression sur la glace, derrière la dizaine de cordées.
Dimanche 31 juillet 2011
Il est à peine 4 heures quand tout le monde se lève. La veille, la gardienne du refuge a demandé à tous ceux qui faisaient les Dômes de Miage d'être au petit déjeuner à 4 heures du matin. Nous rejoignons la salle à manger, il y a foule, au moins une cinquantaine de personnes font comme nous les Dômes.
Comme la veille, le repas est copieux. Idéal pour vraiment prendre des forces.
Une fois restaurés, nous nous équipons. La température extérieure est relativement clémente, donc pas la peine de trop s'habiller. Toutefois la veste, les gants et le bonnet sont nécessaires.
A 5 heures nous partons. Déjà une dizaine de cordées nous ont précédés. Heureusement car à la frontale il est difficile de trouver son chemin parmi les rochers. Nous avons de la chance, le ciel est complètement dégagé et les étoiles brillent.
A 5 heures nous partons. Déjà une dizaine de cordées nous ont précédés. Heureusement car à la frontale il est difficile de trouver son chemin parmi les rochers. Nous avons de la chance, le ciel est complètement dégagé et les étoiles brillent.
A 5 heures nous arrivons sur le glacier. Il faut mettre les crampons et s'encorder. Le jour commence à se lever.
Nous pouvons commencer notre progression sur la glace, derrière la dizaine de cordées.
Vue sur le bas du glacier.
Sur la droite le glacier descendant de l'aiguille de Tré la Tête.
En haut nous apercevons le Mont Blanc qui pointe son nez au dessus du col infranchissable (c'est son nom...). Pour rejoindre les Dômes de Miage nous prenons sur la gauche,
en étant très prudents. Il nous faut même sauter une crevasse. Un petit bond d'un bon mètre ...
Cette fois-ci le Mont Blanc s'offre vraiment à nous.
juste au moment où il faut bifurquer sur la gauche et emprunter une pente très raide menant au col des Dômes.
Sur la droite le glacier descendant de l'aiguille de Tré la Tête.
En haut nous apercevons le Mont Blanc qui pointe son nez au dessus du col infranchissable (c'est son nom...). Pour rejoindre les Dômes de Miage nous prenons sur la gauche,
en étant très prudents. Il nous faut même sauter une crevasse. Un petit bond d'un bon mètre ...
Cette fois-ci le Mont Blanc s'offre vraiment à nous.
juste au moment où il faut bifurquer sur la gauche et emprunter une pente très raide menant au col des Dômes.
A 8 heures 15 nous sommes au col accueillis par le soleil. Nous en profitons pour faire une petite pause tout en dépliant la carte afin de donner un nom à tous ces sommets.
Quelques cordées font du " rab " en gravissant le sommet principal (3673 m) de droite, avant de redescendre pour cette fois-ci entamer la remontée sur les Dômes de Miage.
Une vue à couper le souffle sur l'aiguille de Bionnassay et le Mont Blanc.
Cinq minutes de pause à en prendre plein les yeux et nous repartons sur la crête.
En bas à gauche, le glacier.
Quelques cordées font du " rab " en gravissant le sommet principal (3673 m) de droite, avant de redescendre pour cette fois-ci entamer la remontée sur les Dômes de Miage.
Sur la gauche : l'Aiguille de Bionnassay.
A 8 heures 30 nous reprenons notre ascension.
MAGNIFIQUE !!!
Derrière nous l'arrête des Dômes et son sommet que nous allons suivre et rejoindre.
Une vue à couper le souffle sur l'aiguille de Bionnassay et le Mont Blanc.
Cinq minutes de pause à en prendre plein les yeux et nous repartons sur la crête.
En bas à gauche, le glacier.
Une dernière petite montée sur la crête
et à 9 heures nous sommes au sommet des Dômes de Miage (3670 m).
et à 9 heures nous sommes au sommet des Dômes de Miage (3670 m).
Une descente relativement pentue se présente maintenant à nous menant au col de la Bérangère (3348 m).
A 8 heures 40 nous atteignons le col.
Petite pause au col, avant d'attaquer l'ascension de l'aiguille de la Bérangère. Cette fois-ci en mixte, moitié glace, moitié rocher. Avec des passages assez délicats, raides et vertigineux.
Tout au long de l'ascension nous avons en nous retournant une vue magnifique sur l'arrête des Dômes de Miage et le Mont Blanc.
Petite pause au col, avant d'attaquer l'ascension de l'aiguille de la Bérangère. Cette fois-ci en mixte, moitié glace, moitié rocher. Avec des passages assez délicats, raides et vertigineux.
Tout au long de l'ascension nous avons en nous retournant une vue magnifique sur l'arrête des Dômes de Miage et le Mont Blanc.
A 9 heures 15 nous arrivons au sommet de la Bérangère.
La redescente peut alors commencer. Elle se fait tout d'abord dans une partie de rochers à désescalader puis sur la neige. Avec le soleil, la neige a vraiment ramolie, du coup il est difficile de descendre à la " ramasse ".
Nous gardons les crampons un bon moment avant de les quitter quand la neige laisse place aux rochers.
Mais il nous reste encore la descente jusqu'à la voiture. Plus de1600 mètres de dénivelé négatif et 200 mètres de positif. Alors il est nécessaire de se restaurer en compagnie de nos amis les chamois.
A 12 heures 45, nous repartons par le même chemin que la veille. A 13 heures 30 nous sommes sur les fameuses échelles chères à Philippe.
La redescente peut alors commencer. Elle se fait tout d'abord dans une partie de rochers à désescalader puis sur la neige. Avec le soleil, la neige a vraiment ramolie, du coup il est difficile de descendre à la " ramasse ".
Nous gardons les crampons un bon moment avant de les quitter quand la neige laisse place aux rochers.
Il est midi quand nous arrivons au refuge des conscrits après 7 heures pour faire le tour.
Mais il nous reste encore la descente jusqu'à la voiture. Plus de1600 mètres de dénivelé négatif et 200 mètres de positif. Alors il est nécessaire de se restaurer en compagnie de nos amis les chamois.
A 12 heures 45, nous repartons par le même chemin que la veille. A 13 heures 30 nous sommes sur les fameuses échelles chères à Philippe.
Dix minutes pour les passer et nous voilà sur la partie du glacier la plus pénible. A chercher son chemin et à faire attention où l'on met les pieds.
Une dernière remontée avant de rejoindre le refuge de Tré la Tête.
Une dernière remontée avant de rejoindre le refuge de Tré la Tête.
A 15 heures 30 nous faisons une pause au refuge. Anne-Marie termine ses casse-croûtes et Philippe s'offre ... un tiramisu ...
A 16 heures nous entamons la dernière descente jusqu'au parking de Notre Dame de la Gorge.
Et à 18 heures nous sommes à la voiture, après 12 heures 25 de marche, 1600 mètres de dénivelé positif et environ 3000 mètres de dénivelé négatif.
Une très grosse journée.
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