Le Vignemale

Vendredi 30 juillet 2010
Lever à 4h45 pour un autre style d'activité : la randonnée. Au programme : le Vignemale, plus haut sommet des Pyrénées françaises avec 3298m. Si les ballades à vélo effraient un peu AMarie, celles à pied surtout avec crampons et grimpe effraient un peu Philippe.

A 5h30, nous quittions Pau pour 2 heures de route, d'abord jusqu'à Gavarnie puis sur une route minuscule, du style de celle qui monte à la Bérarde, qui finissait ensuite en piste jusqu'au barrage d'Ossoue. Nous avons laissé la voiture à 2 kms du barrage pour la ménager.
Massif du Vignemale au lever du jour à 7h30.

Les marmottes ne sont pas peureuses.

Barrage d'Ossoue le long du GR10.

Passerelle au pied d'une gorge récupérant l'eau de fonte du glacier et des névés.

Cascade di gave d'Ossoue avec un bon débit.

1er névé.

2ème névé : plus long et un peu dur. Les bâtons étaient nécessaires pour accrocher.

Lever du soleil sur le chemin en corniche.

On quitte enfin les polaires. Au fond, le petit Vignemale et le glacier.

Juste au moment où l'on chaussait les crampons, sur de grandes dalles à côté du glacier, dame marmotte se balladait tranquille.

Glacier d'Ossoue sur 600m de dénivellé sans aucune difficulté. les crevasses étaient comblées par la neige tombée en abondance jusque début juillet.

Enfin, sur un ciel très bleu se détache le Vignemale au fond d'un cirque occupé par le glacier.

Vue sur le Mont Perdu, classé à l'Unesco.



Derniers mètres sur le glacier bosselé.

Ensuite, il a fallu s'équiper : déchausser les crampons et mettre le casque. Encore 150m de dénivellé sur le rocher en y mettant lergement les mains et en cherchant le chemin le plus aisé.



Vue sur le cirque glaciaire et la dernière ascension.

En arrivant sur la crête, le toit ... des Pyrénées. Il est 12h30 : 5h d'ascension.
Signal géodésique posé il y a plus de 2 siècles (1792), d'après ce que l'on suppose. Le Vignemale aurait été gravi par des bergers chargés de cartographier les lieux pour établir la frontière et l'altitude des sommets.


Vers le Balaïtous et le pic du midi d'Ossau.

Le massif du Mont Perdu avec à son pied le cirque de Gavarnie.

On se croirait au moins à ...

Le glacier et toute la vallée de l'Ossoue.
Les méandres rocheux du pic.

Pause casse-croûte avant de rechausser les crampons.





Descente énergique sur le glacier. La qualité de la neige est excellente pour prendre un bon rythme.

Fin du glacier. On déchausse les crampons.

Grottes de Bellevue, creusées par Henry Russell pour y recevoir ses amis (!), non loin du sentier menant au refuge de Beyssellance qui permet de couper la randonnée en deux étapes.
Le sentier et les névés le long de la vallée.





A côté du barrage, les vaches ont trouvé une presqu'ile de villégiature. Ici, les animaux sont chez eux, les rois.

Iris sauvages.

Le long du barrage avec vue sur les différents étages de névés.

Redescente le long de la piste.

A 17h, après 9h de marche et 1600m de dénivellé, c'est agréable de reposer les genoux et les pieds.

Depuis Gavarnie, le cirque.

Comme nous n'étions pas assez fatigués mais surtout comme le route est longue depuis Pau, nous avons fait 1h de rab. Le cirque de Gavarnie était à 5kms à pied, les véhicules étant interdits. Aussi, nous avons pris notre courage à 2 mains et en sandales, cette fois-ci avons fait la moitié du chemin pour voir ce site très connu.

La grande cascade au fond et l'endroit sous une jolie lumière de fin de belle journée.